dimanche 1 juillet 2018

La fois ou je me suis lancé en bas du 15 ième étage !



Les aventures de Super-Mononk !

Dans mon dernier blog, je vous disais que même si les compétitions de course à pied étaient terminées, que pleins d’autres aventures seraient au rendez-vous. Bon Ok, les compétitions de course à pied sont pas terminées, mais les autres aventures sont quand même au rendez-vous.

Voici la suivante sur la liste et non la moindre !

La décalade urbaine !
Je vous entends dire : « Kossé ça la décalade urbaine ? »

La décalade urbaine est une activité qui consiste à descendre les parois extérieures des édifices face la première…. à la Mission Impossible


Ou comment se lancer en bas du 15ieme étage sans se casser le cou !



On descend !
  
Facile !  C’est presque BéBé-FaFa….  Tu as juste à t’attacher une petite corde dans le dos de la grosseur de ton petit doigt, tu passes par-dessus le muret du toit et tu redescends en marchant sur le mur extérieur un peu comme Spiderman


Facile que je vous dis !
C’est vrai que physiquement c’est pas difficile.  C’est mentalement que ça devient un peu plus compliqué ;-)

Pour avoir sauté en parachute, le parachute c’est rien. Disons presque rien ;-). Premièrement, en parachute on ne contrôle rien.  De plus, mise à part d’être dans un avion, on n’a pas de repaire visuel connu et quand vient le moment de sauter, la personne avec laquelle tu es attachée saute elle-même en bas, et toi tu suis.  Tu as beau avoir peur, on te pousse en bas de l’avion et trois minutes plus tard, tu es en bas.

Par contre sur le toit d’un building de 15 étages, tu vois très bien le sol en bas.  Ton cerveau à une référence de la hauteur.  Surtout quand les gens en bas sont tout petit petit petit… Et c’est toi tout seul qui doit passer par-dessus rebord du toit du 15ieme étage. Et ça, c’est pas naturel pantoute ! Le défi est mental.  

Je dirais même que c’est TRES DÉFI,  Et  TRÈS MENTAL !

Première constatation, il n’y a aucune cellule de ton corps, aucune fibre musculaire et encore moins une partie censée de ton cerveau qui veut monter sur le rebord du toit du 15ieme étage, et de s’assoir sur le rebord, les pieds dans le vide. Impossible d’éviter de regarder en bas.  Je n’ai pas besoin de vous expliquer que quand vient le temps de se pousser les fesses en bas du rebord du toit et de commencer à marcher comme Spiderman sur le mur en descendant, le cerveau devient encore moins coopératif.  Comme s’il restait encore une once de participation volontairement du cerveau à ce moment ;-).  

Contrairement au parachute, on est entièrement responsable de notre descente.  Personne ne peut le faire à notre place. On ne peut plus reculer et la descente se fait un pas à la fois.  On se retrouve nez à nez avec nous-même. "Maman, vient me chercher !!!"  
Et non,  même ta mère ne peut plus venir te chercher.  TU  DOIS DESCENDRE MAINTENANT !

Ha! J’oubliais. Très important ici de garder les fesses bien serrés pour votre dignité ;-)


Passer par-dessus le rebord du toit en mode vertical, c’est pas naturel pantoute !   
(Traduction : Tabar…. Qu’est-ce que je fais icitte !!!)



Je vous rappelle qu’une seule p’tite cris…. de corde vous retient pour ne pas  tomber  directement au ciel sans passer GO ! Encore moins de réclamer votre 200$ de frais d’entrée.

Commence alors LA descente.  Tous nos repaires naturels sont absents.  Notre centre de gravité n’est même pas à la bonne place.  On n’a pas de  poids sous nos pieds.  Notre plancher est maintenant vertical.  Plus on avance, plus on apprivoise notre nouveau décor, plus le plaisir petit à petit remplace la peur.  On avance de plus en plus vite.  On fait même des sauts et des petites stepettes ! Et on rejoint finalement le sol. OUFFF!    Vous savez quoi ?  On remonte et on recommence.  C’est MALAAAAADE !!!!!

WOW !   Quelle aventure.  De l’adrénaline pur à 100%.   Vous ne pouvez pas imaginer toutes les émotions qui passent dans votre corps et dans votre tête.  A certains moments, plus rien ne fonctionne dans votre tête, c’est vraiment trop hors de nos repères habituels, trop liés à toutes nos peurs existantes et trop stressantes (traduction : C'est capotant !!!!) Il y a plein d’idées et d’images qui viennent et que l’on doit chasser de notre esprit si l’on veut apprivoiser,  pour ne pas dire survivre, à ce nouveau sport. 

Le secret ?  Faire TOTALEMENT confiance à l’équipement (et surtout à la p’tite cris… de corde) et se convaincre que ce n’est pas aujourd’hui que l’on va mourir.  Si on arrive à convaincre notre cerveau de cela, alors là, le fun commence.

Aller encore plus loin une fois de plus, se dépasser, repousser nos limites et sortir de sa zone de confort.  Rien de mieux pour se sentir vivant, pour vivre son feeling de winner. 
Quand on arrive à faire cela, je crois que l’on peut tout faire.   Et pour la confiance en soi, c’est magique !

Pour voir la vidéo promotionnel cliquer ici : DECALADE.COM 


Mes deux comparses pour ce défi, Mélanie et Karine.
Vous êtes super les filles!



« Le courage n’est pas l’absence de peur, c’est de la vaincre ! »
      - Nelson Mandela


« Enyouèllle le gros, t’es capable ! »
      - SuperMononk*



*SUPERMONONK est une marque déposée qui ne contient presque plus de gras, ni gluten et sans sucre ajouté. Toujours le même, mais dans un nouveau format amélioré. D’origine équitable, peut avoir une saveur un peu intense mais pas Vegan pantoute. Il englobe les origines  de :  « Le vieux mononcle ,  s’tie kossé que je fais icitte, c’est mon denier marathon,  et  « Suis-moé si t’es capable ! »