lundi 17 août 2015

Le vieux mononcle persiste et signe

Et oui gang, le vieux mononcle sera sur la ligne de départ du Marathon de Québec en fds !
Super Jean, mon beau'f  super supporteur !


Je serai accompagné par ma belle Jocelyne et mes valeureux supporteurs Sylvie et Jean.

Ca c'est ma p'tite soeur à moi.  

Et oui, un autre 42k a affronter.  42k c’est une longue distance et chaque kilomètre a quelque chose d’unique.

Au départ, c’est l’euphorie, l’excitation d’affronter la distance mythique du marathon.  Vient ensuite le challenge mental qui commence quand on passe le 20 ieme kilo.  Les douleurs et les crampes du 30 ieme et le défi mental pour terminer la course.

Reste ensuite pour finir la délivrance et l’extase des derniers 500 mètres.  Les 
derniers 500 mètres qui passent trop vite.  Le feeling de la ligne d’arrivée et de l’accomplissement qui passe et disparaissent en ces trop rapides quelques secondes du finish line.  Il faut donc apprécier chaque kilomètre avec joie (et douleurs) car chaque kilo que l’on passe sont derrière nous et ne reviendront plus ;-)

C’est fou comme la première chose que je veux quand je fini un marathon, c’est ma médaille.  C’est la seule chose qui me restera une fois les crampes disparues comme souvenir de mon défi avec moi-même.  D’avoir défier le 42.2k avec les obstacles du parcours (trous, chaleurs, cotes), ses poisons (et j’ai nommé l’acide lactique !), ses pièges ( et oui, le fameux mur du 30k !)  et résisté à l’abandon à chaque fois que mon corps me demande d’arrêter.  
 J’ai lu quelque part qu’un marathon c’est 75% mental et 25% physique.  Ben je crois qu’il a avait raison.  

Il y a ce quelque chose au trois quart de la distance qui te fait toujours surgir la question « Pourquoi je fais ca !!!! »  Et c’est à ce moment que tu réussi ou tu abandonnes.  Mais l’abandon n’est pas une option.

On se revoit au fil d’arrivée !!!
















Pour nous deux mon bébé !