vendredi 20 mai 2016

J'aurais peut-être aimé mieux échouer !


L'échec fait partie de l'apprentissage et de l'évolution dans un sport. C'est aussi à travers l'échec que l'on grandit, que l'on apprend de nos erreurs, nos faiblesses. Vivre l'échec est dure sur le moral, mais au moins on a le sentiment d'avoir essayé jusqu'au bout. Il y a pire que l'échec, il y a l'abandon!

L'abandon c'est la fuite, la crainte d'affronter nos peurs, nos défis mais encore, ça nous laisse sur notre faim! Aurais-je été capable de réussir ? Aurais-je été capable de finir ? Quel aurai été mon résultat ?
Le problème c'est que jamais on n'aura la réponse quand on doit abandonner. C'est aussi d'apprendre l'humilité et d'essayer de regarder plus loin.

C’est en toute humilité que je dois abandonner, avant même le départ du marathon d'Ottawa prévu dans 10 jours. Ma blessure au mollet ( claquage subit au marathon des érables en fin de course) n'a pas tenu le coup lors de ma reprise d'entraînement à la course. La blessure est revenue et je crois qu'elle sera plus longue que prévue à guérir ??????

Le côté difficile, c'est que pour réussir à traverser un marathon, il faut être concentré sur l'objectif, ne jamais abandonner, ne jamais lâcher, et ce, du début de notre entraînement des semaines avant jusqu'à la ligne d'arrivée. Et c'est justement de lâcher prise, qui n'est absolument pas dans notre nature de coureur, qui est le plus difficile à accepter.


Je dis tout le temps que je n'ai pas peur d'échouer, mais je n'ai pas peur d'essayer.
Sûrement que j'aurais aimé mieux avoir à écrire la phrase :" j’ai échoué. Mais en aucun moment, j’ai abandonné". Mais. .....

Je dis souvent aussi "Qu'il y a bien pire que ça dans la vie."

J'avais juste le goût de partager mon état d'âme ce soir. On verra bien dans les prochaines semaines ce que la vie nous réservera!

Yop mes amis

Je t'aime Jojo